William Bayiha

Ma Licence en Histoire enfin !

  • Après ma licence en journalisme, une longue histoire.
Yaoundé I
Le rectorat de l’université de Yaoundé I où j’ai obtenu ma licence en Histoire.

Je suis entré à l’Ecole de journalisme deux ans après mon Bac. Mais j’ai reçu ma licence en sciences et techniques de l’Information et de la Communication un an avant ma licence en Histoire. Que s’est-il passé ? Une histoire un peu touffue mais simple.

D’abord, j’ai mon Bac en 2006. Je rêve de devenir diplomate. Je fais deux ans au département d’Histoire de l’université de Yaoundé I. Mais quelques mois avant de débuter les cours en troisième année, j’ai une petite peur. Et si je ne réussis pas le concours d’entrée à l’Institut des Relations internationales après ma licence ? Puis, il y a l’appel du métier de journaliste que j’admire de loin sans jamais oser m’engager à en faire une profession. Je décide de passer le concours d’entrée à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’Information et de la Communication avant d’avoir terminer ma licence en Histoire. Quand je réussis le concours, je décide de suspendre momentanément mes études à la faculté des lettres pour me consacrer à mes études de journalisme. Trois ans plus tard, je suis titulaire de mon diplôme et journaliste, de formation !

Puis tenant parole vis-à-vis de mes propres engagements, je décide de rentrer terminer l’année de licence que je n’ai pas pu terminer. Je l’ai fait durant l’année académique qui vient juste de s’achever. Les  résultats définitifs viennent d’être publiés et je suis « ADMIS » à avoir le diplôme de licencié en Histoire. Que vais-je faire de ce diplôme, je ne sais pas. Mais je suis content, la dernière fois que j’ai été aussi content c’est quand j’ai eu le Bac.


Trente ans c’est trop

  • Paul Biya et ses amis refusent de partir et ils en sont fiers.

Ce 06 novembre Biya fêtait ses trente ans au pouvoir. Mais au-delà du président c’est tout le système Biya qui a déjà trop duré au pouvoir. De Charles Ndongo à William A. Eteki Mboumoua, tous continuent à se satisfaire des largesses de Paul Biya. Dans tous les médias d’Etat, les barons du régime sont venus nous raconter que le président reste jeune dans tous les domaines.  Mais quand on regarde bien, il n’y a rien qui respire la jeunesse au Cameroun.

Panneau

Tous les ministres sont des vieux vieillards. Les plus jeunes ont plus de 50 ans. Aucun directeur général de société n’est né dans les années 80 voire 70. Nous sommes en pleine gérontocratie. Le pire est sans doute que nos dirigeants croient qu’ils sont éternels. Personne ne pense à préparer la relève. Selon, toute évidence si les enseignants continuent à nous donner cours dans les universités c’est juste parce que cela leur permet de justifier leurs salaires.


L’âge d’aimer est passé

Bribes de conversation avec une jeune Camerounaise. J’ai discuté récemment avec une de mes anciennes camarades à l’université. Le sujet de la discussion – fait rarissime – était ses relations avec les hommes. Elle m’a sortie une liste que je résume en trois principaux points : elle n’aime plus les hommes de son âge, elle n’aime pas la pauvreté et elle veut construire sa vie.

1- Elle n’aime plus les hommes de son âge. En d’autres termes, elle préfère les hommes assez mûrs qui « peuvent lui apporter quelque chose ». Comme quoi ? Des conseils sur comment régler sa vie. Les hommes de son âge a-t-elle relevé, « lui casse la tête ». En d’autres termes, ils ont des problèmes qu’aurait également un adolescent à savoir avoir un chez-soi, se nourrir par ses propres moyens, être indépendant de la tutelle parentale en un mot.

2- Elle n’aime pas la pauvreté. Remarquez la subtilité de la règle, elle est bien différent du cliché « J’aime les hommes riches ». Mais dans la réalité cela revient à dire la même chose. Il est en effet difficile de définir la richesse dans notre contexte. Sortir avec un fonctionnaire est une position enviable pour une jeune fille mais il serait ridicule de dire qu’il est riche. Une chose est sûre, c’est qu’il n’est pas au même niveau de pauvreté que le Camerounais moyen.

De l'or
« Elle n’aime pas la pauvreté »

3- Elle veut construire sa vie. C’est en réalité l’aboutissement de son raisonnement. Ma camarade m’a fait comprendre qu’une fille de 25 ans n’a plus l’âge de flirter avec les garçons juste pour leurs beaux yeux. L’intensité de l’amour se matérialise en espèces sonnantes et trébuchantes. En même temps, elle veut déjà faire des enfants. Mais si deux amants peuvent vivre d’amour et d’eau fraîche, ça risque d’être un peu plus difficile pour les enfants qui arrivent.

 


Un non-voyant Camerounais chante pour Obama

  • Il s’appelle Serge Alain.

Cette chanson est celle d’un jeune Camerounais qui a perdu la vue il y a 5 ans. Suite à cette situation triste, il a risqué de se suicider. Mais « grâce au dynamisme du président Obama qui a ramené la paix dans le monde et surtout qui donne de l’espoir aux jeunes Africains », il a décidé de se battre.
C’est la raison pour laquelle, il a fait une chanson à la gloire du président américain Barack Obama. Il prie que le bon Dieu soutienne le President Obama dans sa conduite du monde vers la paix.
NB Cette chanson a été produite par ses propres moyens grâce à des petits métiers. Tout en étant non voyant juste avec sa canne pour le guider.  Serge Alain remet cette élection entre les mains du très haut.
Cette chanson peut être utilisée pour la campagne du président;dit-il.

Bon un peu de pub, n’a jamais tué personne. Srtout pour la bonne cause !

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