William Bayiha

Importance du journalisme politique : 5 raisons pour comprendre

Pourquoi je m’intéresse au journalisme politique, et pourquoi le sujet est important.

J’écris cet article comme une sorte d’exercice d’introspection. Il y est question de savoir en toute subjectivité – bien entendu – pourquoi je m’intéresse à ce domaine très important du journalisme qu’est la politique.

1- Le journalisme politique, c’est tout le journalisme

J’ai toujours considéré qu’il y a une sorte de redite dans la formulation « journalisme politique« . C’est comme si un autre journalisme était possible. Ma perception du métier de journaliste est contextualisée dans le jeu politique à l’échelle globale, régionale ou locale. Le reporter ne prend la parole en société que pour décrire et interroger les actions que différents acteurs sociaux posent dans l’espace public. La vie privée est exclue. Or la politique, c’est précisément le domaine public.

Ce qui m’intéresse ce sont les politiques publiques d’une part et la politique, soit la stratégie mise en place par une personnalité ou une organisation pour arriver à impulser un certain nombre de réformes.

Même lorsqu’il faut rendre compte d’un concert de coupé-décalé, je pense que le journaliste doit avoir une perspective plus analytique, plus sociologique pour déceler dans cet événement baptisé culturel des éléments de compréhension de la société et des rapports de force qui la régissent à un moment donné. Le reste n’est que spectacle : ce qu’on appellerait en anglais entertainment.

2- Le fait politique est ce qui fait que le journalisme mène à tout

Vous connaissez sans doute cet adage. Le journalisme mène à tout. Je crois que c’est ce genre de pensée qui m’a encouragé à choisir de faire ce métier. J’ai au moins l’assurance virtuelle que je pourrais le quitter un jour. Mais pour cela, il faut travailler comme journaliste politique. Comment ?

L’une des dernières actualités que j’ai suivie est relative à la publication du 8e rapport de conciliation de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Cameroun (ITIE pour les intimes). J’y suis allé en tant que journaliste intéressé par les questions de politiques publiques telle que la transparence. Mais pour tout comprendre, il est nécessaire se familiariser avec les notions d’économie et de comptabilité.

Lorsque les experts du cabinet Stephen&Moore déclinent les conclusions de leur travail, les beaux poèmes de Victor Hugo ne servent plus a rien. Les chiffres défilent et il faut se les approprier.

Mais le journaliste n’est pas une machine non plus. Donc, il va aller à la rencontre des experts en matière de transparence dans le domaine des industries extractives… Au fil des rencontres et au bout d’un certain temps, il acquiert également une certaine expertise dans le domaine. Des compétences toujours renouvelées qui peuvent in fine le mener à tout.

 3- Le journalisme politique est le domaine du journalisme le plus vendeur

Notons d’abord le cas du site américain politico.com. La politique peut décider de se segmenter en plusieurs domaines pertinents, en plusieurs niches qui traversent l’ensemble du champ social. Et il semble que ce soient actuellement les niches qui rapportent de l’argent dans le monde des médias !

Ok ?

Je n’ai pas les statistiques. Mais j’observe que la plupart des quotidiens généralistes consacre leurs premières pages aux actualités politiques. Elections, scandales, nominations, propositions, etc. Il n’y a rien à dire, la politique à la cote. C’est elle qui donne le tempo d’une publication. Ce sont les prises de position des journalistes politiques qui lui donne in fine son orientation ou du moins la perception que le public en a.

J’ai travaillé pendant deux ans et demi pour le quotidien La Nouvelle Expression. J’étais déjà habituée aux remarques de mes sources et d’autres personnalités qui me faisaient remarquer qu’il s’agissait d’un « journal de l’opposition« . Non pas que le journal ait une opinion opposée à celles dominantes dans le champ du sport, de la mode ou de l’économie – encore que !

Le fait est que nous donnions la parole à tous les acteurs de la scène politique nationale mais surtout aux Social democratic Front, le principal parti de l’opposition parlementaire. Ipso facto, La Nouvelle Expression a été classée journal de l’opposition. Ses lecteurs l’achètent pour cela et les boudeurs le boudent aussi pour la même raison. Les autres articles quelques consensuels qu’ils soient n’intéressent personne.

 4- Malgré les apparences, la politique c’est fun

Ceux qui n’ont pas encore regardé la série House of Card de Netflix peuvent aller se rhabiller – ou jeter un rapide coup d’œil à la vidéo ci-dessus, voire cliquer ici et . Il n’y a en effet rien de plus savoureux que d’être dans le secret des dieux, de savoir les coulisses, d’être en quelque sorte l’Oracle de Delphes, la muse qui inspire la réalité et qui prédit l’avenir.

Lorsque j’étais à l’école de journalisme, mon professeur de déontologie avait une phrase qu’il aimait dire mais que je n’ai comprise que très récemment : « Le journaliste ne publie que 30 % de ce qu’il sait, et encore ! » Le journalisme politique met le professionnel au centre de plusieurs interactions qui font qu’il sent les orages venir, il assiste parfois à la naissance des disgrâces tout comme il est l’annonciateur de la naissance ou de la renaissance des grandes gens.

Les passionnés de l’actualité politique du Cameroun se rappellent sans doute de l’affaire Marafa Hamidou Yaya. Les dernières années de l’ancien ministre d’Etat ont été un théâtre ouvert où les observateurs attentifs ont compris que la scène qui se jouait était une tragédie grecque, un Œdipe roi alternatif dans lequel le parricide n’a pas eu lieu.

5- Parce qu’il est important, le journalisme politique est dangereux

Pendant que je vous parle des bons côtés du journalisme politique, je reçois un appel du secrétariat général de l’Assemblée nationale. Je suis décommandé pour la couverture d’un évènement pour « mauvaise conduite« . Lol. Tant mieux, j’irai quand même. Je considère que je n’ai pas besoin d’être invité pour suivre des faits publics qui se déroulent au Cameroun, un pays où je suis citoyen et où je paie des impôts.

Il ne faut quand même pas exagérer !

Continuons.

Si vous êtes étudiant en journalisme et intéressé par le fait politique, il faudrait vous attendre à la matraque. Charlie Hebdo fait de la politique. C’est dans le champ politique que l’on compte le plus grand tas de cadavres dans l’univers du journalisme. C’est violent.

Les dictatures ont compris à quoi rime le journalisme et préfère le confiner à une activité oiseuse de bonnes gens qui rendent compte des séminaires et des colloques mais ne demandent de comptes à personne. Je discutais récemment avec une consœur qui correspond à cette description. Son opinion était que le meilleur journaliste était un journaliste non engagé. C’est son opinion, je ne la partage pas. Tout en la respectant, je la trouve puérile. J’ai ri.

Comprenez mon émotion. J’ai en face de moi un acteur politique qui dit être non engagé.

Je pense qu’un journaliste doit être et est effectivement une personnalité politisée, ce qui ne signifie pas qu’elle soit partisane. Mais elle comprend et cherche à se tenir au courant des enjeux qui traversent son environnement social. On ne prend pas sa plume pour écrire juste pour le plaisir de le faire. Certaines personnes le font pour de l’argent… C’est vrai ! Dans ce cas alors, il faut choisir le camp qui ne sera pas mis en défaut par l’histoire.

Je pense en ce moment précis à tous ces grands noms qui ont fait de la presse une instance politique et du journalisme une voix tonitruante dans les assemblées ou le peuple a été brutalement éjecté. Je pense à tous ces Zola incarcérés, à tous ces Pius Njawe mis hors d’état de nuire, a tous ces hommes bastonnés qui ont réussi à faire reculer les pouvoirs constitués pour donner à l’opinion publique le statut d’opinion respectée.


Michaëlle Jean frileuse sur la question de la liberté de la presse au Cameroun (VIDÉO)

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie Michaëlle Jean a effectué une visite officielle au Cameroun entre le 13 et 16 avril 2015. 

 

Michaëlle Jean en toge
La secrétaire générale de la Francophonie heureuse d’être Docteur Honoris Causa. (c) facebook.com

Au menu de la visite de la nouvelle patronne de l’OIF, des rencontres avec les autorités politiques – président de la République, premier ministre, ministres, etc. Discussions avec les groupes de femmes et de jeunes mais aussi descentes au campus de l’université de Yaoundé I où elle a été faite docteur honoris causa. Elle a également été à l’Institut des Relations internationales du Cameroun, la prestigieuse IRIC. Malheureusement, elle n’aura pas rencontré les (autres) acteurs de la société camerounaise – à part sans doute les opérateurs économiques conviés dans une salle de l’hôtel Hilton pour un bref échange. Pas de leader des partis politiques d’opposition. Pas de rencontre avec la presse…

Enfin si, une conférence de presse où elle a été interrogée sur pleins de sujets sur la vie internationale (des journalistes qui posaient les questions). Nous avons modestement demandé à la secrétaire générale de la Francophonie ce qu’elle pensait de la question de la liberté de la presse au Cameroun. Réponse édifiante dans cette petite vidéo.

Attention, le son sature. Mais il est audible quand même.


Quand j’étais petit, je savais que le vélo c’était pour les gosses de riches

J’ai appris à faire de la bicyclette lorsque j’ai passé mon brevet. J’étais inscrit au lycée d’Edéa et j’avais 16 ans.

Image vélo
Faire 100 mètres à vélo ne me semblait pas de ma condition sociale (c) www.caradisiac.com

Je n’oublierai jamais la première fois où je me suis laissé aller sur un vélo. La sensation d’être en liberté surveillée. Je roulais et je sentais en même temps qu’il suffisait que le vélo me lâche pour que je me retrouve sur le sol latéritique. Il fallait faire confiance aux forces de la physique et à la solidité précaire de l’engin que je chevauchais. Le vélo était un vieux zéphir originellement bleu et qui avait été repeint en noir avec un pinceau manifestement édenté. Une laide machine qui appartenait à un cousin de ma mère. Il avait trois ans de plus que moi et possédait le vieux vélo. Vieux ou pas, pour moi à cette époque, un vélo était l’horizon infranchissable de la réussite sociale. La bicyclette de mon oncle était trop élimée pour mériter que je considérasse son propriétaire comme une élite. Malgré tout je le suppliais de m’ « apprendre à pédaler ». Je caressais l’espoir de pouvoir acheter un vélo à moi, qui soit neuf et plus performant quand je serai grand. Mon moniteur n’était pas un gars particulièrement disponible. Pour bénéficier d’une leçon, il fallait aller chez lui, prendre rendez-vous, retourner le voir le jour dit et espérer qu’il soit dans de bonnes dispositions.   L’envie irrésistible d’apprendre me poussait et je réussis à faire mon premier tour de stade dès la première séance. Ce fut une expérience féérique. J’avais toujours pensé qu’il fallait des compétences particulières pour tenir sur un deux-roues, qu’il fallait avoir l’équilibre d’un funambule, que faire du vélo pouvait être au moins aussi difficile que marcher sur une corde à 10 mètres du sol. Après ce premier succès, je suis retourné dans la caverne. J’avais peur lors de la prochaine leçon. Je n’arrivait plus à tenir la machine en équilibre sur deux mètres. Je me posais des questions parce que je ne réussissais pas à croire que c’était moi qui conduisait ce petit engin sur deux roues et un guidon. Cette vieille bête avec sa robe noire dégoulinante, je la revêtais d’une importance rare. Il y avait pourtant les vélos partout dans la ville. Même au village il n’y avait que ça. Comme je ne l’avais pas, je considérais que les autres étaient forcément privilégiés, qu’ils avaient quelque chose que je n’avais pas et que le ciel pour je ne sais quelle raison refusait de me donner. J’avais l’impression que si je pouvais aller à vélo, cela signifiait que tout était possible dans mon univers, que je pourrais aussi conduire une voiture, diriger une pirogue ou un bateau, piloter un avion et même… passer mon bac deux ans plus tard.  C’était fou et je poussais la sacralisation plus loin. Faire 100 mètres à vélo, éviter des obstacles, lâcher le guidon, comme le faisaient les « gamins de riche » quand j’étais petit, ne me semblait pas en accord avec ma condition sociale.

Lazzi et résilience 

J’avais 16 ans et jusque-là, je n’avais jamais eu l’occasion de faire de la bicyclette. Pour mes parents, acheter un vélo à un gamin n’était sans doute pas la plus urgente des priorités. La deuxième partie de mon apprentissage fut la plus difficile. Mon oncle était exaspéré, je subissais les quolibets des passants qui s’étonnaient qu’un si vieux garçon ne soit pas capable de faire plus de 10 mètres à vélo sans tomber. J’ai développé de la résilience. Lorsqu’il est apparu que l’on ne pouvait plus utiliser le stade pour la leçon, j’ai dû me résoudre à aller faire mes essais dans la rue au quartier. Ma frayeur était deux fois plus grande. Les « lazzi » (plaisanterie, farce dans le théâtre italien) aussi. J’ai passé deux bons mois avant de me familiariser avec le vieux vélo de mon oncle. Dans la rue je me suis rendu compte qu’elle était vraiment vieille cette bicyclette. Un peu plus vieille que je ne pensais. Elle n’avait pas de freins. Il était déjà trop tard cependant puisque sans savoir exactement comment cela est arrivé, je me suis retrouvé à plat ventre dans un bar du quartier. Le vélo était resté encastré dans l’ouverture de la porte. Une expérience douloureuse. Mais j’avais transcendé la honte, malgré l’accident je savais que rien ne pouvais plus m’arriver. Je savais aller à vélo.


05 raisons pour lesquelles je travaille désormais pour la télévision

W.B. pleine interview avec un député.
En pleine interview avec un député. La politique aussi aime la télé. (c) un ami à moi.

Pour ceux que ça intéresse, j’ai changé de médias et de couloir. Je ne suis plus journaliste à La Nouvelle Expression depuis le mois de novembre 2014. Je travaille désormais pour une chaîne de télé. Spectrum Television. Les intimes peuvent l’appeler  STV (lire «es ti-vi»).

 

 1.Permettre au plus grand nombre d’être mieux informé.

Les faits me démentiront peut-être. Cependant par intuition, j’ai la conviction que la télévision est en train de s’imposer comme LE média dans le contexte camerounais. Le média que consomment les ménages sans modération. À peu près toutes les familles, même dans les campagnes, peuvent acquérir un petit écran et avoir accès au signal hertzien. Le public en presse écrite reste spécifique et constitué d’élites. Tout le monde ne peut pas acheter un journal à 400 francs CFA pour s’informer. Soit dit en passant, je n’ai aucun respect pour la radio privée telle qu’elle se déploie à Yaoundé. Elle manque de consistance. D’importants investissements ont été faits dans le domaine de la télévision ces dernières années par des intérêts privés. Mais les antennes restent vides. Je considère qu’il s’agit d’une opportunité important d’apporter au plus grand nombre davantage d’information afin de faire avancer la démocratie et l’État de droit.

 

2. Relever le défi de faire du journalisme dans les journaux télévisés au Cameroun.

Oui, cette phrase est cohérente.Je ne me rappelle plus très bien du jour. Mais l’événement se tenait à l’amphi Hervé Bourges de l’ESSTIC au campus de Ngoa-Ekelle où Marcel Amoko de Kalak FM avait organisé un débat auquel participait le géo-politiste Stéphane Akoa. Ce dernier a commis un lapsus révélateur alors qu’il expliquait le nivellement de la culture vers le bas. Son lapsus, un néologisme : la canaldeuisation de l’information. Comprendre que l’information que la plupart des gens consomme ne va pas plus loin que ce que propose (ou proposait) la chaîne Canal 2 International. À savoir les faits divers proches littéralement des fameux «chiens écrasés».

À côté de cette tendance, on a le modèle de la CRTV (lire «Ci-Ar-Ti-Vi»). L’office public de radio-télévision qui entretient des relations ouvertement incestueuses avec le pouvoir et qui bassine les téléspectateurs incrédules de comptes rendus officiels. Il faut aussi évoquer les albums photos de personnalités endimanchées parquées dans des salles de séminaires ou de colloques de renforcements des capacités de ceci ou de cela. Tout sauf de l’info.

Je reconnais que certaines émissions d’entretien ou de débat se tiennent relativement bien. Mais à l’exception d’Equinoxe TV qui travaille à faire un JT à peu près normal, la section information à la télévision m’a semblé être un couloir à investir afin de sortir de la «critique non constructive» pour me frotter à la réalité du terrain. Un défi dérisoire dans d’autres contextes sans doute. Mais quand une journaliste considère que les députés, les sénateurs et le préfet sont des membres du gouvernement et que cela est diffusé à l’antenne, il y a urgence.

 

3. Faire connaître mon travail au plus grand nombre.

Après quelques trois mois derrière le banc de montage, je peux dire que ce n’est pas la chose la plus facile. À la vérité, je ne m’attendais pas à mieux. Je reste persuadé que c’est bien pour ma carrière d’être à la télé. Pourquoi ? Pour deux raisons. La première est l’intuition. Je ne crois pas être à mesure d’éclaircir davantage ce point… La seconde est relative au besoin que j’éprouve de développer ma capacité de narration. Je l’ai fait en travaillant dans la presse écrite quotidienne, je continue à le faire. Je suis en charge de la rédaction de newsducamer.com, comme certains d’entre vous le savent. Il faut que je puisse aussi raconter des histoires sur d’autres canaux. Et la télévision n’est pas le moindre d’entre eux. J’aimerais également faire de la radio. Mais l’organisation des stations de radio à Yaoundé est à chier non professionnelle.

 

4. Gagner plus, ah oui.

C’est mercantile, je le sais. Les raisons professionnelles ne sont évidemment pas les seules qui m’ont motivé à quitter la presse écrite. Encore qu‘il faudrait qu’on sache à quel moment le journaliste a fait vœu de pauvreté et d’indigence ! À La Nouvelle Expression, j’ai eu des collègues et des responsables de la rédaction aimables à tout point de vue. Si ça ne tenait qu’à leurs personnalités et à l’ambiance générale de travail, je serais resté dans cette entreprise. Mais STV proposait un léger mieux en plus de l’opportunité de développer ce que j’ai indiqué du point 1 au point 3 ci-dessus. Comme je suis un épicurien, j’ai accepté leur offre.

 

5. Faire plaisir à ma famille. En commençant par ma petite amie. Comme ma mère et sans doute mon père, mes frères et sœurs, mes tantes, etc. elle comprenait difficilement qu’on puisse valablement être journaliste si on se limite à être un gratte-papier. J’ai fait de la résistance pendant les deux ans passés dans la presse écrite. On me demandait même de travailler pour une radio. Que les radios à Yaoundé soient de la merde incapables de payer des salaires, on s’en fout. L’image du journaliste est restée la même dans l’imaginaire collectif. Un micro et/ou une caméra. Un point c’est tout ! Au fil du temps, j’ai fini par me laisser convaincre. Difficile d’être le seul à avoir raison quand tout le monde se trompe !